Chaire de recherche sur le renforcement des capacités de contrôle des virus d'origine alimentaire | VIROCONTROL
La Chaire VIROCONTROL a pour mission de contribuer à l’avancement des connaissances fondamentales et appliquées en virologie pour répondre aux enjeux et aux besoins sectoriels du domaine alimentaire. Elle cible ainsi l’étude de la présence des virus et de leur béhaviorisme dans les aliments, aussi bien que l'étude de leur environnement et l'élaboration de stratégies de contrôle interdisciplinaires et transférables pour l’industrie.
Les travaux réalisés dans le contexte de la Chaire permettront de caractériser les virus et leurs comportements dans les aliments et, ainsi, développer des stratégies de contrôle interdisciplinaires et transférables au secteur agro-alimentaire. Ce projet est financé par l'entremise du Programme de partenariat pour l'innovation en agroalimentaire, en vertu du Partenariat canadien pour l'agriculture, entente conclue entre les gouvernements du Canada et du Québec. Ce financement est bonifié par la présence de 7 industriels impliqués dans le projet : Fruit d’Or, Biomérieux, Eurofins EnvironeX, Groupe Sani-Marc, Les Cultures du Large, Nature’s Touch et Olymel.
L'objectif général de la Chaire cible un volet fondamental et un autre appliqué de la recherche en virologie alimentaire, en permettant de : 1) caractériser les virus et leurs comportements dans les aliments et 2) développer des stratégies de contrôle interdisciplinaires et transféréables au secteur agro-alimentaire.
La Chaire est composée de 4 axes de recherche :
- Épidémiologique : Décrire la prévalence des virus d’origine alimentaire dans des denrées typiques locales.
- Comportemental : Évaluer le comportement des virus dans diverses conditions environnementales.
- Détection : Développer des outils de détection des virus dans les aliments.
- Inactivation : Étudier le potentiel de diverses technologies d’inactivation.
L'approche adoptée est systémique et holistique faisant appel aux diverses composantes de la virologie alimentaire (épidémiologie, détection, transmission, résistance, validation, inactivation, prévention, hygiène, etc.) dans un ensemble complet en vue de solutions efficaces et applicables.
Plusieurs étudiants de l'équipe du Laboratoire Julie Jean sont impliqués dans les travaux de la chaire. Il est possible de consulter leurs profils via la page équipe.
Puisque les travaux de la Chaire débutent, aucune publication à ce jour n'a été effectuée dans ce contexte.
Retombées scientifiques
Les résultats obtenus permettront de générer des données fondamentales originales sur le risque réel associé aux virus dans l'environnement alimentaire et de cerner les paramètres pouvant mieux expliquer leur résistance, leur survie et leur inactivation. Ils pourront servir de base pour le développement de nouveaux produits comme des composés antiviraux plus efficaces, des méthodes de détection plus spéficiques et des modèles viraux plus pratiques. De plus, il pourront aussi être utilisés pour l'élaboration de lignes directrices et de procédures destinées à limiter l'incidence des virus entériques.
Retombées pour les partenaires industriels
Les données obtenues sur la prévalence des virus d'origine alimentaire permettront de mieux évaluer le risque viral selon le type de production et la situation géographique. Les études de persistance, de résistance et d'inactivation des virus dans le contexte alimentaire serviront de solutions et de stratégies à adopter par les entreprises pour une gestion efficace du risque.
Retombées pour la société
À plus long terme, nos résultats auront un impact socio-économique non négligeable puisque la réduction de l'incidence des infections alimentaires virales par la mise en place de moyens de prévention issus des résultats obtenus lors de notre étude contribuera sans doute à réduire les soins médicaux, l'absentéisme au travail et les pertes associées à la saisie de produits contaminés souvent reliés à un rappel.
Nos partenaires :
